Bronzer : avec modération et à bon escient
Profiter du soleil sans danger, tel est le message !
Profiter du soleil sans danger, tel est le message !
Chacun attend avec impatience les beaux jours et le temps passé à l’extérieur, cette année encore plus que jamais. Par contre, si le soleil a un effet bénéfique sur l'humeur et qu’il est nécessaire à la production de vitamine D, la peau doit être protégée contre les effets néfastes du soleil comme le vieillissement cutané prématuré et le cancer de la peau.
G.Ostyn
Il ressort de diverses études et rapports qu'une quinzaine de minutes à une demi-heure à l'air libre par jour suffisent à la production de vitamine D. Pour une exposition plus longue, les mesures de protection classiques s'appliquent : limiter l'exposition directe au soleil, éviter le soleil entre 11h et 15h, porter des vêtements de protection, porter un chapeau et des lunettes de soleil et un écran solaire protecteur. Ces règles ne s'appliquent pas seulement si vous êtes allongé sur une plage ou au bord d’une piscine dans un pays étranger ensoleillé, mais aussi en Belgique pour toute activité de plein air, y compris le jardinage, le barbecue, les promenades à pied ou à vélo, etc. L'utilisation de bancs solaires doit être complètement évitée.
Bien que le danger soit le plus grand pour les personnes à la peau claire, aux yeux bleus, aux taches de rousseur ou aux cheveux roux, la peau foncée n'est pas un permis de bronzer universel. Le bronzage, et pas seulement les coups de soleil, est aussi associé à des dommages cutanés causés par le soleil.
Il convient donc pour tous d’appliquer régulièrement un écran solaire à large spectre avec un FPS 30 ou plus sur la peau exposée au soleil, toute l'année. Idéalement, il faut appliquer un écran solaire une demi-heure avant de sortir et le réappliquer toutes les deux heures et après avoir été dans l'eau.
Conseil pratique
Ne lésinez pas sur la crème solaire ! L'indice de protection (SPF) des crèmes solaires est basé sur une application de 2 mg/m2, alors que la dose moyenne utilisée par la plupart des personnes ne dépasse pas 0,5 mg/m2 ! Si vous avez du mal à choisir un produit solaire adapté, demandez conseil à votre pharmacien.
L'octocrylène, que l'on retrouve dans de nombreuses crèmes solaires, se décompose avec le temps en un produit cancérigène, ce qui inquiète les scientifiques. Il faut donc garder à l'esprit la date de péremption des produits solaires. Cette molécule est souvent utilisée comme filtre organique dans les crèmes solaires, mais il se décompose avec le temps en un cancérigène et perturbateur endocrinien connu : la benzophénone. Voici ce qu’a observé très récemment une équipe franco-américaine dans une étude publiée dans la revue Chemical Research in Toxicology.
"Dans le cas des produits solaires, nos experts vous recommandent néanmoins d'être plus prudents par rapport à la date de péremption qu'avec d'autres produits et de respecter strictement ce terme", selon le SPF Santé publique. "Si le produit est ouvert depuis plus de douze mois, le produit n'est plus utilisable."